Art METEO, la station d'art météorologique.
Il y développe le principe selon lequel la météorologie, le climat, serait un facteur déterminant auprès des artistes des «beaux-arts», la lumière, la couleur du ciel qu’ils portent, révèlent province et pays, de leur origine : nés comme d’un « écosystème » et témoignerait d’un climat qui les a fait naître.
« Je suis l’arbre qui pousse ici et nulle part ailleurs pour témoigner d’un climat ».
Thèse que JC soutient à l’appui de ces exemples, entres autres : le Greco, où le situer si ce n’est à Tolède. Cette ville, indissociable du peintre, au ciel bleu-noir de soleil comme il l'a peinte. Les impressionnistes où les localiser si ce n’est de l’Ile de France à la Normandie.... Eugène Boudin aux eaux ocres de la Manche et des ciels colorés d’au- dessus de la mer, Durer ne pouvait être que là où il a toujours été à Nuremberg, sa motte d’herbe porte la couleur du ciel de Nuremberg. Altdorfer, d’où viennent ses grands ciels pourpres et tragiques, ceux qui pèsent au-dessus du Danube, bien entendu. Cézanne qui se confond avec la montagne St.Victoire. Rembrand la lumière mordorée de sa peinture n’est-ce pas celle des rives de l’Amstel ? Et ces peintres des grandes époques de la peinture italienne, où auraient-ils pu exercer, si ce n’est dans la lumière de lItalie ? Etc....
Ils portent tous une lumière singulière, celle de leur territoire.
Ces artistes auraient comme un accent, l’accent de leur province.
Avec les désordres climatiques tout cela s’est perdu, ces accents n’existent plus. Les provinces non plus. Le langage artistique s’est fondu dans un langue commune la même pour tous. Un chinois peint comme un occidental.
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